Ambition et sens du travail ? et Vous...

Première loi : la loi de l’Ambition (3) pour réconcilier l’Homme le Travail et l’Entreprise

 L’ambition : Qu’en est-il en entreprise ?

« Il n’y a de vent favorable que pour le marin qui connaît son port d’attache » Sénèque

boussole, cap
L’ambition : pour tenir le cap

Comment peut-on avoir de l’ambition pour les autres, si nous n’en avons pas pour soi ?
Les entreprises qui réussissent, où il fait bon vivre et qui perdurent malgré une concurrence de plus en plus sauvage sont celles dont les leaders, les managers :
– Sont animés par une vision, une ambition,
– Savent connecter en permanence les collaborateurs sur ce chemin,
– Valorisent au quotidien toutes les actions, initiatives qui vont dans ce sens.
Il en existe. Parfois grande. Très souvent moyennes ou petites.

Alors pour mieux comprendre, intéressons-nous quelques instants à l’origine des échecs, des difficultés économiques, du manque de motivation, de l’absentéisme, des burn-out, dépressions et autres souffrances…

La toute première cause de l’échec est l’absence de Vision.

moteur de l'action
L’ambition : moteur puissant de l’action

La Vision/Ambition
– prédétermine un système naturel de droits et d’obligations assurant la cohésion sociale en interne.
– par ailleurs, elle définit la capacité et le niveau d’ouverture sur l’extérieur et le type d’échanges.
– en outre elle induit un type d’organisation, une structure en interne.
– enfin elle sert de référence dans le choix et l’arbitrage des objectifs économiques.
A défaut, l’entreprise pour survivre, se voit dans l’obligation de renouveler en permanence son offre avec de moins en moins de lisibilité et donc de cohérence pours ses partenaires. Alors ces faiblesses se compensent inexorablement par l’apport de flux financiers et le turn-over. C’est un choix de courte durée.

La seconde cause : une ambition, simple objet marketing

Deux grandes tendances s’affichent ici.
Etre à la mode, construire un business plan, marketer, social media …et autres bonnes volontés d’appliquer des recettes et outils comme du Prêt à Porter dans l’entreprise. En conséquence, communication oblige, les soi -disantes ambitions sont ici proposées sous forme de grands classiques, incontestables, avec des formules insignifiantes et impersonnelles. D’ailleurs, les mots, la littérature, pour développer ce genre de message ne manquent pas : « être la référence », « le leader » . « Développer une croissance durable »…

A défaut, l’entreprise se condamne à rafraîchir en permanence tous ses slogans, dans tous les lieux (bureaux, couloirs, salles de réunions, cafétarias, …toilettes) et autres supports d’informations (livret d’intégration, définition de fonction, lettre de mission…). Elle se condamne surtout à voir partir ceux qui pourraient apporter de la richesse. En effet pourquoi quelqu’un travaillerait plus et mieux en produisant plus d’efforts, alors qu’un  résultat personnel plus intéressant l’attend ailleurs ?
Alors, si votre ambition peut être celle de n’importe quelle autre entreprise, surtout abstenez-vous, reconsidérez votre ambition !

La troisième cause des maux : la confusion entre Ambition et objectif à la sauce SMART

L’ambition est un idéal vers lequel tendre. Même si l’ambition doit se décliner en enjeux économiques, financiers, techniques, environnementaux, organisationnels et humains, elle ne peut se résumer à l’atteinte d’un résultat.
Trop de dirigeants, leaders limitent l’ambition aux seuls indicateurs chiffrés du tableau de bord. Ils sont exprimés de façon brute « Doublons notre chiffre d’affaires en 5 ans » . Ou parfois dans un style plus élaboré « Allons conquérir 1% de part de marché par an d’ici 2020 ». Un objectif est un objectif et n’a d’autre intérêt de que fixer l’exigence du résultat attendu. Dans ces conditions, la conduite des affaires sur le seul principe du résultat condamne l’entreprise tôt ou tard à l’absence des résultats escomptés.

En outre l’enjeu tue le jeu.  Les pressions subies par les collaborateurs les incitent à s’accommoder au mieux des exigences et obligations du quotidien. Alors une organisation parallèle apparaît, le fossé se creuse entre les intentions, ce qui est affiché, et la réalité. Dans le meilleur des cas chacun fait au mieux pour s’approcher des objectifs en limitant son investissement au strict minimum. L’application des basiques métiers et du savoir-faire est délaissée au profit de l’exigence immédiate de résultats.

Les ressources de l’entreprise s’amoindrissent, la démotivation s’installe, les échanges avec l’extérieur se réduisent. L’énergie disponible est consacrée à des guerres de chapelles, ou à se rejeter les uns sur les autres, les interstices lacunaires. C’est-à-dire les problèmes récurrents, dont chacun est informé et que plus personne ne veut prendre en charge, mais qui demeurent. Immanquablement une spirale infernale se déclenche.

L’organisation entre alors dans un process de normalisation, de mise en place de procédures, de systèmes de contrôle. La rigidité s’instaure, les réflexes de défense se développent. La répression et la régression deviennent le quotidien. La léthargie est au rendez-vous… Chronique d’une mort annoncée !

La quatrième cause des maux : tout est présent, mais sans la foi en l’homme

Richesse de l'entreprise
La réussite de l’entreprise passe par l’Homme

Et là clairement c’est foutu ! Il faut enfin en finir avec le seul culte des chiffres, des sciences, de la technologie, du progrès, de la mondialisation. Ces ingrédients sont réels, nécessaires et insuffisants. Ils servent parfois de prétextes ou de refuge.
 La responsabilité première du chef d’entreprise, du leader, du manager est celle de mobiliser les collaborateurs sur une réelle ambition, et de contribuer à son développement.

 

La réussite de l’entreprise passe d’abord et avant tout par l’Homme

Certes développer au maximum Ambition et Humilité est un exercice difficile. C’est aussi un métier à part entière que de mobiliser une équipe, accompagner des collaborateurs. Et les ressorts de ce métier relèvent d’abord et avant tout des sciences humaines. Difficile et passionnant !
L’ambition est le moteur de tout système performant. En effet personne n’est intéressé par un projet qui consisterait à travailler plus, pour les mêmes résultats. Ainsi ce qui va mettre en marche une Entreprise, un service, un collaborateur, c’est une perspective ambitieuse.

Une perspective ambitieuse doit à minima intégrer six dimensions
Client/Environnement/Citoyens/ Collaborateurs /Partenaires/ Entreprise

 

 

 

 

 

C’est comme cela que l’Ambition peut rester le cap de l’entreprise sur le long terme.

Ainsi le tailleur de pierre devient bâtisseur de cathédrale.

Et pour vous qu’en est-il de l’ambition ?

Ambition et sens du travail ? et Vous...
Participez à une prochaine publication en partageant vos expériences…en « commentaire » ou sur contact@mplanetphl.fr

 

Alors, là dans votre activité professionnelle à quelle cathédrale apportez-vous votre pierre, à quelle oeuvre collective finalement vous contribuez et désirez contribuer ?

Et si vous dessiniez votre cathédrale aujourd’hui, à quoi pourrait-elle ressembler ?

 

 

 

 

« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. » Mark Twain

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